RÖMER
RÖMISCHE KAISERZEIT
Caracalla, 197 - 217 n. Chr. Denar (3,59g). (15e puis. trib. = 212 ap. J. -C. ) D. ANTONINVS PIVS AVG BRIT ; tête laurée de Caracalla à dr. R. P M TR P XV COS III P P ; Sarapis debout de face, la tête coiffée d'un calathos à g. , la main dr. levée, un sceptre dans la g. RIC IV. 1, p. 239. 194. SNRIS Roma 25b. Leichte Tönung, ss-vz
La prise de pouvoir par Caracalla seul, après les disparitions de son père et de son frère, inaugure la présence isiaque la plus féconde dans le monnayage impérial. Chaque année, de 212 à 217, Sarapis figure au revers de frappes de l'atelier de Rome sous deux représentations. La première reprend le type commodéen : le dieu, radié, coiffé du calathos, est représenté debout à gauche, la droite levée (ou baissée) et tenant le sceptre de la gauche. Elle apparaît dès 212, puis chaque année jusqu'en 217, au revers de deniers, en 213 de dupondii, en 213 et 216 d'asses, en 213 et 215 de sesterces, de 215 à 217 d'aurei et d'antoniniens. La seconde, rarement identifiée comme telle - les répertoires et les catalogues identifient quasi systématiquement le dieu à Hadès(-Pluton) -, montre Sarapis, coiffé du calathos, trônant à gauche, la droite tendue au-dessus de Cerbère à ses pieds, la gauche, relevée en arrière, tenant un long sceptre droit. Le dieu figure ainsi au revers d'antoniniens, d'asses, de sesterces et d'aurei.