Olivier Goujon Numismatique
Mail Bid Sale 3 19 Nov 2019
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Caisse Patriotique de Reims - Lot 3 billets (contrefaçons)
1 billet de 50 s. du 2 juillet 1791, sur papier filigrané blanc, encre noire, signatures Loran et L. Sutaine.
2 billets de 10 s. du 2 juillet 1791, sur papier jaune, encre noire, sans signature, avec au dos, à l'encre : "Paraphé par nous maire de Reims audesus de notre proces verbal de cejourdhuy cinq mars 1792 et par le nommé Varoquier y denommé ce pour les causes y énoncées Hurtaulx Varoquier".
TTB à SUP
RR
Destinés à remédier à la rareté du numéraire, les billets émis par la Caisse patriotique de Reims sont très rares. C'est le 30 octobre 1790, sur une idée de Jean-Baptiste Blavier, que fut proposé de créer la Caisse patriotique de Reims. En juin 1791, les Juges du Tribunal de commerce demandent de créer la Caisse patriotique comme à Paris, Bordeaux, Lyon ou Nîmes, avec des actionnaires de 200 livres tournois. En août 1791, c'est un franc succès et la liste des souscripteurs est publiée. Une première émission était prévue dés le 22 juin 1791, sur carton blanc, avec des bons de 25 et 50 sous, 5 et 10 lt. Ces bons ne semblent pas avoir été émis. Une deuxième émission en juillet 1791 est suivie d'effet, avec des bons de 10, 15, 25 et 50 sous, 5 et 10 lt. Un total de 1.179.894 billets émis permet d'éviter les troubles auprès des ouvriers, touchés par la disparition de la petite monnaie. Presque tous furent repris puisque 1.139.525 billets furent retirés. Des contrefaçons apparurent sur papier plus fin. Enfin, une dernière émission du 26 décembre 1791 permit d'émettre 560.176 billets des mêmes valeurs, dont 558.450 rentrèrent dans les caisses avant le 1er juillet 1793, limite de retrait des billets. Le matériel fut détruit le 17 avril 1793 avant disparition définitive de la Caisse le 8 novembre 1793.
Les bénéfices de la Caisse patriotique de Reims, 84.571 lt, furent versés à la Caisse de secours de la commune de Reims pour les parents des défenseurs de la patrie. Les Rémois reconnaissants remercièrent Blavier de son idée et d'avoir été le trésorier de la Caisse patriotique et firent réaliser une médaille par Benjamin Duvivier (Hennin 503).
1 billet de 50 s. du 2 juillet 1791, sur papier filigrané blanc, encre noire, signatures Loran et L. Sutaine.
2 billets de 10 s. du 2 juillet 1791, sur papier jaune, encre noire, sans signature, avec au dos, à l'encre : "Paraphé par nous maire de Reims audesus de notre proces verbal de cejourdhuy cinq mars 1792 et par le nommé Varoquier y denommé ce pour les causes y énoncées Hurtaulx Varoquier".
TTB à SUP
RR
Destinés à remédier à la rareté du numéraire, les billets émis par la Caisse patriotique de Reims sont très rares. C'est le 30 octobre 1790, sur une idée de Jean-Baptiste Blavier, que fut proposé de créer la Caisse patriotique de Reims. En juin 1791, les Juges du Tribunal de commerce demandent de créer la Caisse patriotique comme à Paris, Bordeaux, Lyon ou Nîmes, avec des actionnaires de 200 livres tournois. En août 1791, c'est un franc succès et la liste des souscripteurs est publiée. Une première émission était prévue dés le 22 juin 1791, sur carton blanc, avec des bons de 25 et 50 sous, 5 et 10 lt. Ces bons ne semblent pas avoir été émis. Une deuxième émission en juillet 1791 est suivie d'effet, avec des bons de 10, 15, 25 et 50 sous, 5 et 10 lt. Un total de 1.179.894 billets émis permet d'éviter les troubles auprès des ouvriers, touchés par la disparition de la petite monnaie. Presque tous furent repris puisque 1.139.525 billets furent retirés. Des contrefaçons apparurent sur papier plus fin. Enfin, une dernière émission du 26 décembre 1791 permit d'émettre 560.176 billets des mêmes valeurs, dont 558.450 rentrèrent dans les caisses avant le 1er juillet 1793, limite de retrait des billets. Le matériel fut détruit le 17 avril 1793 avant disparition définitive de la Caisse le 8 novembre 1793.
Les bénéfices de la Caisse patriotique de Reims, 84.571 lt, furent versés à la Caisse de secours de la commune de Reims pour les parents des défenseurs de la patrie. Les Rémois reconnaissants remercièrent Blavier de son idée et d'avoir été le trésorier de la Caisse patriotique et firent réaliser une médaille par Benjamin Duvivier (Hennin 503).