Numismatica Genevensis SA
Auction 7 27-28 November 2012
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Epoque contemporaine. Campagne d’Egypte, monnayage au nom de Bonaparte, 1798-1801. Zeri mahbûb AH 1203 (sans année de règne), Misr (Le Caire). Toughra, nom de l’atelier et date / Texte sur quatre lignes comprenant l’inscription «bâ» pour «Bonaparte» en fin de troisième ligne. 2,59g. KM
152 ; De Mey 857 ; Pere 702 ; V.G. -.
Très bel exemplaire.
Monnaie de la plus grande rareté et d’un immense intérêt historique. Il fut impossible à l’armée de Bonaparte de trouver un graveur de coins à même de réaliser un travail de qualité. Les monnaies émises durant l’occupation française reprennent ainsi approximativement le type ottoman. Sur certains exemplaires l’année de règne (figurant à l’extrémité gauche de la troisième ligne du revers) fut remplacée par l’inscription «bâ» pour Bonaparte. Jean de Mey et Bernard
Poindessault pensent cependant que la personne désignée ainsi ne serait pas Bonaparte lui-même, mais Bernard, maître de la monnaie du Caire pendant l’expédition. Quoi qu’il en soit, ces rarissimes monnaies portent la preuve tangible de la présence française en Egypte. Elles étaient encore inconnues de Victor Guilloteau qui ne signalait que des demi-Zeri mahbûb de ce type. Jean de Mey et Bernard Poindessault, pour leur part, ne connaissaient que deux exemplaires.
152 ; De Mey 857 ; Pere 702 ; V.G. -.
Très bel exemplaire.
Monnaie de la plus grande rareté et d’un immense intérêt historique. Il fut impossible à l’armée de Bonaparte de trouver un graveur de coins à même de réaliser un travail de qualité. Les monnaies émises durant l’occupation française reprennent ainsi approximativement le type ottoman. Sur certains exemplaires l’année de règne (figurant à l’extrémité gauche de la troisième ligne du revers) fut remplacée par l’inscription «bâ» pour Bonaparte. Jean de Mey et Bernard
Poindessault pensent cependant que la personne désignée ainsi ne serait pas Bonaparte lui-même, mais Bernard, maître de la monnaie du Caire pendant l’expédition. Quoi qu’il en soit, ces rarissimes monnaies portent la preuve tangible de la présence française en Egypte. Elles étaient encore inconnues de Victor Guilloteau qui ne signalait que des demi-Zeri mahbûb de ce type. Jean de Mey et Bernard Poindessault, pour leur part, ne connaissaient que deux exemplaires.