Numismatica Genevensis SA
Auction 7 27-28 November 2012
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. Constance II 337-361. Médaillon de deux solidi, 350-355, Thessalonique. 8,55g. FL IVL CONSTAN-TIVS PERP AVG Buste drapé et cuirassé de Constance II à gauche, avec un dia dème à perles / GLORIA - R-OMANORVM Rome, couronnée, et Constantinople, tourelée et posant le pied droit sur une proue, trônant de face et tenant chacune un sceptre et un globe surmonté d’une Victoire qui les couronne; à l’exergue •TES•. C. 131 var.; Gnecchi 20 (cet exem plaire cité); RIC 416, 143.
Un médaillon d’une finesse remarquable. Superbe.
Exemplaire provenant des collections Montagu, vente Rollin-Feuardent, Paris (20.04.1896), 878 et Trau, vente Gilhofer & Ranschburg - Hess AG, Vienne (22.05.1935), 4235 et de la vente Heritage-Gemini VIII (2011), 448.
Constance II est parfois décrit comme étant celui qui introduisit le luxe et le faste oriental à la cour impériale, faisant de la personne de l’empereur un monarque bien plus que le « premier des citoyens » qu’il était sensé incarner. S’il est vraisemblable que la cour impériale romaine ne ressemblait plus depuis longtemps à ce qu’elle avait pu être du temps d’Auguste, il est certain que Constance II avait le sens du décorum et de la grandeur. Pour lui, l’empereur se devait
d’impressionner ses visiteurs et tous ceux qui l’approchaient. L’émission de médaillons entrait parfaitement dans ce programme et il ne fait aucun doute que l’empereur veillait lui-même à leur irréprochable qualité.
Un médaillon d’une finesse remarquable. Superbe.
Exemplaire provenant des collections Montagu, vente Rollin-Feuardent, Paris (20.04.1896), 878 et Trau, vente Gilhofer & Ranschburg - Hess AG, Vienne (22.05.1935), 4235 et de la vente Heritage-Gemini VIII (2011), 448.
Constance II est parfois décrit comme étant celui qui introduisit le luxe et le faste oriental à la cour impériale, faisant de la personne de l’empereur un monarque bien plus que le « premier des citoyens » qu’il était sensé incarner. S’il est vraisemblable que la cour impériale romaine ne ressemblait plus depuis longtemps à ce qu’elle avait pu être du temps d’Auguste, il est certain que Constance II avait le sens du décorum et de la grandeur. Pour lui, l’empereur se devait
d’impressionner ses visiteurs et tous ceux qui l’approchaient. L’émission de médaillons entrait parfaitement dans ce programme et il ne fait aucun doute que l’empereur veillait lui-même à leur irréprochable qualité.