Numismatica Genevensis SA
Auction 7 27-28 November 2012
View prices realized
► Sale information
Find similar lots
T urcoman / danishmendid. 40 Nummi de plomb non daté (vers 1145-1200). Buste barbu à droite / Lettre M surmontée d’une croix, le tout sur trois rectangles. 14,21g. M. Prou, pl. 10,9 var.
Une monnaie intéressante. Très bel exemplaire.
Les monnaies danishmendides sont si rares qu’elles furent tenues au XIXe siècle pour les premières frappes postérieures à la
conquête de Constantinople par les Turcs (F. de Saulcy, «Essai de classification des suites monétaires byzantines», Metz, 1836, p.
471). Elles sont aujourd’hui restituées à la famille de Danishmend, le fondateur d’un royaume centré autour des cités de Siwas, Kayseri et Malatya, dans le sud anatolien. Si cette monnaie s’inspire manifestement des émissions byzantines pour ce qui est du revers, le buste rappelle davantage certains deniers frappés par les Croisés à Antioche.
The Danishmendid coins are so rare, that they were attributed during the 19th Century to the Ottoman conquerors of Constantinople (F. de Saulcy, «Essai de classification des suites monétaires byzantines», Metz, 1836, p. 471). We know today that they were issued by the family of Danishmend, who founded a kingdom in the region of Siwas, Kayseri and Malatya, in the south of Anatolia. The reverse of this coin was obviously copied from a Byzantine coin, but the obverse looks like some crusaders’ coins
issued in Antioch.
Une monnaie intéressante. Très bel exemplaire.
Les monnaies danishmendides sont si rares qu’elles furent tenues au XIXe siècle pour les premières frappes postérieures à la
conquête de Constantinople par les Turcs (F. de Saulcy, «Essai de classification des suites monétaires byzantines», Metz, 1836, p.
471). Elles sont aujourd’hui restituées à la famille de Danishmend, le fondateur d’un royaume centré autour des cités de Siwas, Kayseri et Malatya, dans le sud anatolien. Si cette monnaie s’inspire manifestement des émissions byzantines pour ce qui est du revers, le buste rappelle davantage certains deniers frappés par les Croisés à Antioche.
The Danishmendid coins are so rare, that they were attributed during the 19th Century to the Ottoman conquerors of Constantinople (F. de Saulcy, «Essai de classification des suites monétaires byzantines», Metz, 1836, p. 471). We know today that they were issued by the family of Danishmend, who founded a kingdom in the region of Siwas, Kayseri and Malatya, in the south of Anatolia. The reverse of this coin was obviously copied from a Byzantine coin, but the obverse looks like some crusaders’ coins
issued in Antioch.