CAROLINGIENS, Louis le Germanique (840-876) ou Louis le Jeune (876-882) , AR denier, après 870, Metz. Droit : + GRATIA D-I REX Dans le champ, LVDOVICVS autour d'une croix centrée d'un losange. Revers : + METTIS CIVITAS Croix cantonnée de quatre groupes de deux points. Ref.: M.G., 1241 var (Louis II ou Louis III); Prou, 130 var; Gariel, XXXVIII, 2; M.E.C. I, p. 227. 1,75g. Provient de notre vente 98, 13 décembre 2008, 691. Très Rare. Coup au revers.
Très Beau à Superbe
VF - EF
Le monnayage de Louis le Germanique dans son royaume est particulièrement pauvre. Il se limite aux rares deniers frappés à Mayence (M.G. 594). D'après les termes du traité de Meersen, Louis s'empara de la moitié de la Lotharingie en 870, l'autre moitié étant attribuée à Charles le Chauve. La Lotharingie resta ensuite divisée entre Louis II le Bègue, fils de Charles le Chauve, et Louis le Jeune, roi de Saxe, fils de Louis le Germanique. En 879, après la mort de Louis II, Louis le Jeune parvint à s'emparer de la partie occidentale de la Lotharingie qui se trouva ainsi réunifiée. Vu que différents souverains nommés Louis se succédèrent ainsi en Lotharingie, l'attribution des différents types monétaires qui y furent frappés a fait l'objet de nombreuses confusions. Les deniers de Metz (M.G. 1241) et de Marsal (M.G. 1243) peuvent dater du règne de Louis le Germanique ou de celui de Louis le Jeune. Grierson penche pour ce dernier en raison de l'absence de la lettre H en tête du nom du roi.
Provient de notre vente 98, 13 décembre 2008, 691.