Jean Elsen & ses Fils
Auction 119 7 December 2013
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FRANCE, Royaume, Charles VI (1380-1422), AV écu d'or à la couronne, 1e ou 2e émission (1385-1389), trèfle final au droit (Lyon ?). Droit : Ecu de France couronné. Revers : Croix fleurdelisée et feuillue dans un quadrilobe. Ref.: Dupl., 413 (monnayage du Dauphin Charles); Laf., 426a. 3,92g. Rare.
Très Beau à Superbe
VF - EF
L'atelier monétaire royal de Lyon fut ouvert en janvier 1416 et monnaya un écu d'or à la couronne de la 5e émission, avec trèfle initial au droit et au revers (P. Crinon, L'atelier royal de Lyon sous Charles VI, à propos de l'écu d'or de la 5e émission, dans BSFN 2000, p. 22-23). Cet exemplaire avec trèfle final est différent de style et est attribué par J. Lafaurie et J. Duplessy à la deuxième émission du monnayage du Dauphin Charles, en janvier 1421, à 24 carats de fin et 68 de taille au marc, soit une masse théorique de 3,60 g. Mais tous les exemplaires connus ont une masse plus élevée (entre 3,92 et 4,09 g) qui ne se rencontre que pour les premières émissions de l'écu d'or de Charles VI, avant l'introduction des points secrets. Aucun texte n'atteste de l'activité de l'atelier de Lyon au début du règne de Charles VI. Il est donc possible que ce trèfle final soit le différent d'un atelier indéterminé.
Très Beau à Superbe
VF - EF
L'atelier monétaire royal de Lyon fut ouvert en janvier 1416 et monnaya un écu d'or à la couronne de la 5e émission, avec trèfle initial au droit et au revers (P. Crinon, L'atelier royal de Lyon sous Charles VI, à propos de l'écu d'or de la 5e émission, dans BSFN 2000, p. 22-23). Cet exemplaire avec trèfle final est différent de style et est attribué par J. Lafaurie et J. Duplessy à la deuxième émission du monnayage du Dauphin Charles, en janvier 1421, à 24 carats de fin et 68 de taille au marc, soit une masse théorique de 3,60 g. Mais tous les exemplaires connus ont une masse plus élevée (entre 3,92 et 4,09 g) qui ne se rencontre que pour les premières émissions de l'écu d'or de Charles VI, avant l'introduction des points secrets. Aucun texte n'atteste de l'activité de l'atelier de Lyon au début du règne de Charles VI. Il est donc possible que ce trèfle final soit le différent d'un atelier indéterminé.