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RÖMER
RÖMISCHE KAISERZEIT

Isisfest AE (1,21g). 312 ap. J. -C. D. DEO SANCTO SARAPIDI ; tête de Sarapis coiffé du calathos à dr. R. DEO SANCTO NILO et ALE (atelier indéterminé) ; Nil allongé à g. sur un crocodile et un hippopotame, un roseau dans la main dr. , une cornucopia dans la g. Van Heesch 1993, p. 67. 6 ; SNRIS Alexandria 741 (a = cet exemplaire). Grünbraune Patina, ss/s

Fin 311 - courant 312 ap. J. -C. , des séries anonymes sont émises par les ateliers de Nicomédie (type Cérès/Génie de Nicomédie), d'Antioche (types Jupiter/Victoria, Génie d'Antioche/Apollon) et d'Alexandrie (type Sarapis/Nil), Sarapis/Alexandrie). Cf. J. van Heesch, " Une frappe semi-autonome sous Maximin Daza ", RBN 121, 1975, p. 98-108 ; id. , " The Last Civic Coinages and the Religious Policy of Maximinus Daza (AD 312) ", NC 1993, p. 65-75. Le choix de frapper des monnaies dépourvues de portraits impériaux, remplacés par les effigies de Cérès, Jupiter et Sarapis, dans chacune des trois cités qui forment alors l'essentiel de ses points d'appuis politiques et financiers apparaît clairement à la fois comme une initiative de propagande anti-chrétienne, mais aussi comme un geste à l'égard de cités dont les revenus dépendaient fortement du commerce généré par les activités religieuses païennes (pèlerinages, jeux, festivités, vente d'objets, etc. ). Ces frappes sont sans rapport avec la célébration du Navigium Isidis à Rome.