Jean Elsen & ses Fils
Auction 141 15 Jun 2019
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BELGIQUE, AR médaille, s.d. (1860), Leclercq. Services rendus pendant les épidémies. D/ T. de Léopold Ier à g. R/ Hygie deb. à d., ten. une palme, et une jeune mère assise à g., ten. une couronne et son enfant sur les genoux, de part et d''autre d''un médaillon vierge. Guioth I, - (cf. 177-178). 22mm Très rare Avec bélière en forme de couronne de chêne. Dans son écrin d''origine.
Superbe
Extremely Fine
Un premier arrêté royal daté du 12 octobre 1846 créait une médaille destinée à reconnaître les services rendus pendant les épidémies. Frappée en or, en argent ou en bronze, elle fut gravée par l'artiste Julien Leclercq et faisait 42 mm de diamètre. En 1860, afin de donner plus de visibilité à la distinction, le ministre de l'Intérieur Charles Rogier en proposa une nouvelle version fixée à un ruban à l'aide d'une bélière en forme de couronne de chêne. L'arrêté, daté du 28 février 1860, réduisait le diamètre de la médaille à 20 mm, et stipulait qu'elle ne serait désormais décernée qu'exclusivement aux personnes exerçant l'art de guérir. Anecdote amusante, la médaille ne fut jamais fabriquée dans cette dimension, mais bien au diamètre de 22 mm. 51 médailles en or et 27 en argent de ce type furent attribuées jusqu'en 1866, tandis que 78 médailles non portables en bronze au diamètre de 42 mm furent encore distribuées durant cette période. La médaille portable en argent de 22 mm de diamètre est la plus rare des récompenses officielles pour les épidémies. Il est encore plus rare de la trouver dans son écrin d'origine (E. Dufossez, La médaille des épidémies et autres distinctions honorifiques et récompenses relatives aux épidémies 1846-1866, 2006, annexe à la 1e édition).
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Un premier arrêté royal daté du 12 octobre 1846 créait une médaille destinée à reconnaître les services rendus pendant les épidémies. Frappée en or, en argent ou en bronze, elle fut gravée par l'artiste Julien Leclercq et faisait 42 mm de diamètre. En 1860, afin de donner plus de visibilité à la distinction, le ministre de l'Intérieur Charles Rogier en proposa une nouvelle version fixée à un ruban à l'aide d'une bélière en forme de couronne de chêne. L'arrêté, daté du 28 février 1860, réduisait le diamètre de la médaille à 20 mm, et stipulait qu'elle ne serait désormais décernée qu'exclusivement aux personnes exerçant l'art de guérir. Anecdote amusante, la médaille ne fut jamais fabriquée dans cette dimension, mais bien au diamètre de 22 mm. 51 médailles en or et 27 en argent de ce type furent attribuées jusqu'en 1866, tandis que 78 médailles non portables en bronze au diamètre de 42 mm furent encore distribuées durant cette période. La médaille portable en argent de 22 mm de diamètre est la plus rare des récompenses officielles pour les épidémies. Il est encore plus rare de la trouver dans son écrin d'origine (E. Dufossez, La médaille des épidémies et autres distinctions honorifiques et récompenses relatives aux épidémies 1846-1866, 2006, annexe à la 1e édition).