Jean Elsen & ses Fils
Auction 141 15 Jun 2019
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BELGIQUE, décoration pour les employés de la Maison royale et des Maisons des membres de la famille royale, médaille spéciale en vermeil (35 x 29 mm), type Léopold II (1889-1909). Avec son ruban d'origine. Ecrin de Gustave Wolfers, identique à l'écrin de chevalier de l'ordre de Léopold. De la plus haute rareté.
Le 21 juillet 1889, Léopold II créa des médailles en trois classes (or, argent et bronze) afin de distinguer l'ancienneté des employés de la Maison royale et celle des employés des membres de la Famille royale. Une médaille spéciale fut aussi ordonnée, en une seule classe, pour récompenser les actes particulièrement méritoires envers le Roi et sa famille. Cette médaille spéciale de Léopold II a longtemps été inconnue des collectionneurs (Quinot écrit en 1963 qu'elle n'existe pas, suivi pat Suetens en 1977). Il en existe pourtant des mauvaises copies depuis la fin des années 1930 ! Borné la décrit enfin en 1985 mais en se trompant dans la disposition du ruban et, surtout, en écrivant qu'elle avait existé en deux classes. La médaille spéciale a été très peu donnée en Belgique durant le règne de Léopold II. L'exemplaire du comte John d'Oultremont (1848-1917), grand-maréchal de la Cour et proche collaborateur de Léopold II, se trouve aujourd'hui au Musée royal de l'armée de Bruxelles. Par contre, elle a été davantage donnée à l'étranger au fil des villégiatures royales. Seuls deux serviteurs de Léopold II ont reçu cette combinaison de trois médailles pour leur demi-siècle d'ancienneté. Il s'agit de Ghislain Hannesse, concierge à Ostende, distingué en 1889, 1895 et 1905 et d'Edouard Mahy, fourrier au palais royal de Bruxelles, distingué en 1889, 1900 et à titre exceptionnel en 1905.
Le 21 juillet 1889, Léopold II créa des médailles en trois classes (or, argent et bronze) afin de distinguer l'ancienneté des employés de la Maison royale et celle des employés des membres de la Famille royale. Une médaille spéciale fut aussi ordonnée, en une seule classe, pour récompenser les actes particulièrement méritoires envers le Roi et sa famille. Cette médaille spéciale de Léopold II a longtemps été inconnue des collectionneurs (Quinot écrit en 1963 qu'elle n'existe pas, suivi pat Suetens en 1977). Il en existe pourtant des mauvaises copies depuis la fin des années 1930 ! Borné la décrit enfin en 1985 mais en se trompant dans la disposition du ruban et, surtout, en écrivant qu'elle avait existé en deux classes. La médaille spéciale a été très peu donnée en Belgique durant le règne de Léopold II. L'exemplaire du comte John d'Oultremont (1848-1917), grand-maréchal de la Cour et proche collaborateur de Léopold II, se trouve aujourd'hui au Musée royal de l'armée de Bruxelles. Par contre, elle a été davantage donnée à l'étranger au fil des villégiatures royales. Seuls deux serviteurs de Léopold II ont reçu cette combinaison de trois médailles pour leur demi-siècle d'ancienneté. Il s'agit de Ghislain Hannesse, concierge à Ostende, distingué en 1889, 1895 et 1905 et d'Edouard Mahy, fourrier au palais royal de Bruxelles, distingué en 1889, 1900 et à titre exceptionnel en 1905.