Numismatica Genevensis SA
Auction 7 27-28 November 2012
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Rome / Vatican et Etats Pontificaux. Alessandro Farnese, Paul III, 1534-1549. Double Florin non daté, Rome. Buste à gauche / Saint Pierre dans une barque, relevant ses filets. 6,76g. Fr. 739 ; Munt. I, 2 p. 162 ; Berman 900.
D’une qualité exceptionnelle. Superbe exemplaire.
Exemplaire provenant de la vente NAC 14 (octobre 1998), 1052.
Alexandre Farnese était connu pour son érudition et plus particulièrement pour sa maîtrise des lettres classiques latines et italiennes. Il étudia à Rome et à Florence, où il fréquenta notamment le palais de Laurent le Magnifique. Son amour pour l’art et son immense fortune en firent un mécène éclairé. Cette monnaie exceptionnelle est considérée par Martinori comme le chef d’œuvre de la galerie des portraits monétaires pontificaux de la Renaissance. Parfois attribuée à Cellini, la gravure des coins est plus vraisemblablement l’œuvre de Leone Leoni. L’incroyable force et le réalisme de ce portrait - au relief par ailleurs modeste - témoignent de la virtuosité du graveur.
Pape humaniste, Paul III condamna officiellement l’esclavage dès 1537, jugeant cette pratique indigne d’un chrétien. Cette interdiction ne fut malheureusement suivie que par l’Espagne, alors dirigée par Charles Quint, lui-même opposé à l’esclavage. Son pontificat est par ailleurs associé au concile de Trente qui s’ouvrit le 13 décembre 1545. En sept sessions, les plus éminents théologiens de l’époque formulèrent les principaux points de la doctrine catholique pour les siècles à venir. L’arrivée de la peste à Trente obligea cependant les participants à ajourner les sessions suivantes et il fallut finalement vingt-cinq sessions et cinq pontificats pour mener la tâche à bien. Si ce concile reste l’un des plus importants de l’histoire, il ne parvint cependant pas à réconcilier protestants et catholiques.
D’une qualité exceptionnelle. Superbe exemplaire.
Exemplaire provenant de la vente NAC 14 (octobre 1998), 1052.
Alexandre Farnese était connu pour son érudition et plus particulièrement pour sa maîtrise des lettres classiques latines et italiennes. Il étudia à Rome et à Florence, où il fréquenta notamment le palais de Laurent le Magnifique. Son amour pour l’art et son immense fortune en firent un mécène éclairé. Cette monnaie exceptionnelle est considérée par Martinori comme le chef d’œuvre de la galerie des portraits monétaires pontificaux de la Renaissance. Parfois attribuée à Cellini, la gravure des coins est plus vraisemblablement l’œuvre de Leone Leoni. L’incroyable force et le réalisme de ce portrait - au relief par ailleurs modeste - témoignent de la virtuosité du graveur.
Pape humaniste, Paul III condamna officiellement l’esclavage dès 1537, jugeant cette pratique indigne d’un chrétien. Cette interdiction ne fut malheureusement suivie que par l’Espagne, alors dirigée par Charles Quint, lui-même opposé à l’esclavage. Son pontificat est par ailleurs associé au concile de Trente qui s’ouvrit le 13 décembre 1545. En sept sessions, les plus éminents théologiens de l’époque formulèrent les principaux points de la doctrine catholique pour les siècles à venir. L’arrivée de la peste à Trente obligea cependant les participants à ajourner les sessions suivantes et il fallut finalement vingt-cinq sessions et cinq pontificats pour mener la tâche à bien. Si ce concile reste l’un des plus importants de l’histoire, il ne parvint cependant pas à réconcilier protestants et catholiques.