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France - Napoléon III (1852-1870)
Médaille en or de l'Exposition Universelle de Paris - 1867 - H. Ponscarme.
Unique.
70.71g - 51mm - Divo manque cf. 553
Pratiquement FDC - NGC MS 64
Jean-Jacques Mercier-Marcel (J.-J. Mercier III) qui en 1864 avait pris la direction des Tannerie-corroyerie Mercier de Lausanne, décida de participer à l'Exposition Universelle de 1867 où il reçut cette médaille de récompenses. Famille protestante originaire de l'Aveyron en France et réfugiée à Lausanne vers 1740, les Mercier y fondent une tannerie prospère. Au XIXe siècle, le renom de leur industrie est tel qu'il contribue à forger la prospérité économique de la Suisse et la réputation des produits vendus jusqu'en Amérique. On peut ainsi comparer les Mercier à d'autres grandes dynasties industrielles comme les Sandoz ou les Suchard. Non contents de développer une affaire florissante, les Mercier sont encore des entrepreneurs audacieux qui, pendant la révolution industrielle et l'explosion urbaine du siècle dernier, construisent le funiculaire Lausanne-Ouchy, comblent et transforment la
Vallée du Flon en quartier d'entrepôts, élèvent l'Hôtel du château d'Ouchy et soutiennent les débuts d'entreprises prometteuses comme Bobst. Autour de 1900, les Mercier figurent parmi les familles les plus riches de Suisse romande et deviennent de généreux mécènes dans les domaines artistique et social.
Ils financent, par exemple, en 1922, le quart du nouvel Hôpital de Sierre. Un doctorat honoris causa de l'Université de Lausanne et une bourgeoisie d'honneur de Sierre viendront récompenser, pour de telles largesses, Jean-Jacques Mercier de Molin qui est aussi le fondateur du château de Pradegg.