Jean Elsen & ses Fils
Auction 152 9-10 Sep 2022
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ROYAUME DE JERUSALEM, AV besant, avant 1148/1159. Imitation du dinar fatimide d''al-Amir. Première phase. Metcalf -; Balog-Yvon, RN (1958), 26 a-b; CCS 1. 4,05g Très rare.
très bien conservé
very good
Dans un premier temps, les Croisés utilisèrent les monnaies d'or byzantines ou islamiques qui circulaient localement à leur arrivée en Palestine. Des imitations des dinars fatimides d'Egypte au nom du caliphe al-Amir furent ensuite frappées dans le royaume de Jérusalem. Elles sont citées par les sources historiques à partir de 1142. Ces imitations se distinguent par leur style, leur calligraphie défectueuse et leur masse réduite. Ce monnayage a été abondamment étudié et est réparti en trois périodes d'émission. Les exemplaires de la première phase sont particulièrement rares, soit que leur production fut très réduite, soit que la plupart de ces besants furent sans doute refondus pour frapper ceux de la deuxième phase. Les exemplaires du type Balog 26 a-b sont de bon titre et présentent un large cercle vide entre les inscriptions ainsi qu'une calligraphie très différente des autres imitations répertoriées. Ils sont parfois attribués à l'atelier de Tyr.
très bien conservé
very good
Dans un premier temps, les Croisés utilisèrent les monnaies d'or byzantines ou islamiques qui circulaient localement à leur arrivée en Palestine. Des imitations des dinars fatimides d'Egypte au nom du caliphe al-Amir furent ensuite frappées dans le royaume de Jérusalem. Elles sont citées par les sources historiques à partir de 1142. Ces imitations se distinguent par leur style, leur calligraphie défectueuse et leur masse réduite. Ce monnayage a été abondamment étudié et est réparti en trois périodes d'émission. Les exemplaires de la première phase sont particulièrement rares, soit que leur production fut très réduite, soit que la plupart de ces besants furent sans doute refondus pour frapper ceux de la deuxième phase. Les exemplaires du type Balog 26 a-b sont de bon titre et présentent un large cercle vide entre les inscriptions ainsi qu'une calligraphie très différente des autres imitations répertoriées. Ils sont parfois attribués à l'atelier de Tyr.