Jean Elsen & ses Fils
Auction 119 7 December 2013
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BRABANT, Duché, Philippe II (1555-1598), AV réal d'or, 1e émission (1557-1560), Imitation indéterminée au titre de roi d'Angleterre. Droit : PHS· D G HISP A-NGL REX DV-X B. cuirassé et couronné à droite. Revers : DOMINVS· MIC-HI· ADIVTOR (différent formé de traits) Ecu couronné, entouré du collier de la Toison d'or. Ref.: G.H., - (cfr 206-2a); W., - (cfr 697); Delm., - (cfr 119). 5,32g. Provient de la collection Archer M. Huntington (ex HSA 6770). Quelques griffes au droit. Unique et inédit.
Très Beau à Superbe
VF - EF
Monnaie de style tout à fait curieux et irrégulier, sans équivalent dans la documentation dont nous disposons. Outre le portrait assez fruste du roi, le graveur a commis plusieurs erreurs. La légende du droit est incomplète, volontairement ou par manque de place, et se termine par le titre ducal, le X de DVX figurant même à droite de la couronne. Les seuls duchés où le réal d'or de Philippe II a été monnayé sont le Brabant et la Gueldre. Au revers, les armes d'Espagne-Autriche-Bourgogne sont mal gravées, avec les lions et les tours inversés aux premier quartier tandis que l'écusson central en surtout, parti Flandre et Tyrol, est figuré par quelques traits informes. De plus, les briquets qui composent le collier de la Toison d'or sont mal rendus et sont figurés par une succession de lettres B opposées, tandis que le bijou de la Toison d'or est à peine reconnaissable. La masse est par contre correcte et correspond précisément à celle du réal d'or de Charles Quint et de Philippe II (5,32 g). Il s'agit dans doute d'une imitation du réal d'or de Maastricht, le différent figurant au revers en fin de légende pouvant être vu comme une étoile grossièrement gravée. Peut-être le produit d'une frappe illégale dans une des petites seigneuries mosanes connues pour leurs nombreuses imitations.
Provient de la collection Archer M. Huntington (ex HSA 6770).
Très Beau à Superbe
VF - EF
Monnaie de style tout à fait curieux et irrégulier, sans équivalent dans la documentation dont nous disposons. Outre le portrait assez fruste du roi, le graveur a commis plusieurs erreurs. La légende du droit est incomplète, volontairement ou par manque de place, et se termine par le titre ducal, le X de DVX figurant même à droite de la couronne. Les seuls duchés où le réal d'or de Philippe II a été monnayé sont le Brabant et la Gueldre. Au revers, les armes d'Espagne-Autriche-Bourgogne sont mal gravées, avec les lions et les tours inversés aux premier quartier tandis que l'écusson central en surtout, parti Flandre et Tyrol, est figuré par quelques traits informes. De plus, les briquets qui composent le collier de la Toison d'or sont mal rendus et sont figurés par une succession de lettres B opposées, tandis que le bijou de la Toison d'or est à peine reconnaissable. La masse est par contre correcte et correspond précisément à celle du réal d'or de Charles Quint et de Philippe II (5,32 g). Il s'agit dans doute d'une imitation du réal d'or de Maastricht, le différent figurant au revers en fin de légende pouvant être vu comme une étoile grossièrement gravée. Peut-être le produit d'une frappe illégale dans une des petites seigneuries mosanes connues pour leurs nombreuses imitations.
Provient de la collection Archer M. Huntington (ex HSA 6770).