Numismatica Genevensis SA
Auction 8 24-25 November 2014
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Monnaies coloniales
MADAGASCAR
Kirobo (1,25 Francs) 1891. Buste de Ranavalona III à gauche / Inscription KIROBO sous une couronne, entourée de laurier et de palme. Tranche lisse. 4,74g. Lecompte 12a (cet exemplaire).
Une monnaie unique et Superbe.
Des pourparlers furent engagés en 1889 entre le Premier Ministre malgache et l'ingénieur français Alfred Rigaud. Ils aboutirent à un contrat signé le 22 décembre 1890. Le gouvernement de la reine Ranavalona III accordait à M. Rigaud le droit exclusif de fabriquer et d'émettre de la monnaie pour Madagascar, les différents types de pièces devant être soumis au préalable à l'accord du gouvernement malgache. Monsieur Rigaud recevrait en échange la monnaie coupée qu'il était autorisé à refondre pour la frappe de nouvelles pièces. Le contrat portait sur deux millions de pièces d'argent. Des modèles d'effigies furent établis par le dessinateur Ramanankirahina, élève des Beaux-Arts, et des échantillons furent même frappés à la Monnaie de Paris. Mais la mauvaise volonté de la Reine, qui ne se trouvait pas assez bien représentée, et du gouvernement de Hova, absolument demuni de stock métallique, empêchèrent la réalisation, même restreinte, d'une monnaie malgache. D'après les éléments dont nous disposons, neuf échantillons auraient été frappés à la Monnaie de Paris. Actuellement seul cet exemplaire a été retrouvé. (Jean Lecompte).
MADAGASCAR
Kirobo (1,25 Francs) 1891. Buste de Ranavalona III à gauche / Inscription KIROBO sous une couronne, entourée de laurier et de palme. Tranche lisse. 4,74g. Lecompte 12a (cet exemplaire).
Une monnaie unique et Superbe.
Des pourparlers furent engagés en 1889 entre le Premier Ministre malgache et l'ingénieur français Alfred Rigaud. Ils aboutirent à un contrat signé le 22 décembre 1890. Le gouvernement de la reine Ranavalona III accordait à M. Rigaud le droit exclusif de fabriquer et d'émettre de la monnaie pour Madagascar, les différents types de pièces devant être soumis au préalable à l'accord du gouvernement malgache. Monsieur Rigaud recevrait en échange la monnaie coupée qu'il était autorisé à refondre pour la frappe de nouvelles pièces. Le contrat portait sur deux millions de pièces d'argent. Des modèles d'effigies furent établis par le dessinateur Ramanankirahina, élève des Beaux-Arts, et des échantillons furent même frappés à la Monnaie de Paris. Mais la mauvaise volonté de la Reine, qui ne se trouvait pas assez bien représentée, et du gouvernement de Hova, absolument demuni de stock métallique, empêchèrent la réalisation, même restreinte, d'une monnaie malgache. D'après les éléments dont nous disposons, neuf échantillons auraient été frappés à la Monnaie de Paris. Actuellement seul cet exemplaire a été retrouvé. (Jean Lecompte).