Editions V. Gadoury
Auction 2014 6 December 2014
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Clément XIV 1769-1774
Sequin, Rome, 1769, AU 3.4g.
Avers: CLEM XIV PONT M A I Écu festonné aux armes des Ganganelli, surmonté de la tiare pontificale et des clefs de saint Pierre.
Revers: FIAT PAX IN VIR TV TE TVA 1769 La Vierge debout de face sur une nuée, tenant de la main droite les clefs de saint Pierre et de la gauche l'Église.
Ref : Munt.1, Berman 2928, Fr.240
Conservation : TTB/SUP
Le conclave qui s'ouvrit à la mort de Clément XIII en 1769 trouva l'Église dans une situation difficile, attaquée de l'intérieur par le gallicanisme et le jansénisme, de l'extérieur par le fébronianisme et le rationalisme. Le Portugal parlait d'un patriarcat ; la France occupait Avignon ; Naples occupait Pontecorvo et Bénévent ; l'Espagne était en révolte ; Parme était hostile et Venise agressive ; la Pologne envisageait de restreindre les droits du nonce. Mais la question brûlante était celle des Jésuites : en France et dans la péninsule ibérique leur ordre avait été supprimé et l'on souhaitait que le nouveau pape l'abolît officiellement. Des pressions énormes s'exercèrent donc sur le conclave, réuni le 15 février 1769, pour obtenir que le prochain pape procédât à cette suppression. Finalement, le cardinal Ganganelli fut élu, le 18 mai, après un conclave de plus de trois mois et cent quatre-vingts tours de scrutins. Finalement les pressions furent trop fortes et Clément XIV décida de supprimer la Compagnie de Jésus le 21 juillet 1773 et de faire arrêter le supérieur général de l'ordre, Lorenzo Ricci. Les Jésuites furent d'ailleurs rétablis par Pie VII en 1814. Clément XIV aurait prophétisé sa propre mort, sachant bien qu'en signant leur arrêt de mort il signait en même temps le sien. Effectivement, sa mort survint 14 mois plus tard.
Sequin, Rome, 1769, AU 3.4g.
Avers: CLEM XIV PONT M A I Écu festonné aux armes des Ganganelli, surmonté de la tiare pontificale et des clefs de saint Pierre.
Revers: FIAT PAX IN VIR TV TE TVA 1769 La Vierge debout de face sur une nuée, tenant de la main droite les clefs de saint Pierre et de la gauche l'Église.
Ref : Munt.1, Berman 2928, Fr.240
Conservation : TTB/SUP
Le conclave qui s'ouvrit à la mort de Clément XIII en 1769 trouva l'Église dans une situation difficile, attaquée de l'intérieur par le gallicanisme et le jansénisme, de l'extérieur par le fébronianisme et le rationalisme. Le Portugal parlait d'un patriarcat ; la France occupait Avignon ; Naples occupait Pontecorvo et Bénévent ; l'Espagne était en révolte ; Parme était hostile et Venise agressive ; la Pologne envisageait de restreindre les droits du nonce. Mais la question brûlante était celle des Jésuites : en France et dans la péninsule ibérique leur ordre avait été supprimé et l'on souhaitait que le nouveau pape l'abolît officiellement. Des pressions énormes s'exercèrent donc sur le conclave, réuni le 15 février 1769, pour obtenir que le prochain pape procédât à cette suppression. Finalement, le cardinal Ganganelli fut élu, le 18 mai, après un conclave de plus de trois mois et cent quatre-vingts tours de scrutins. Finalement les pressions furent trop fortes et Clément XIV décida de supprimer la Compagnie de Jésus le 21 juillet 1773 et de faire arrêter le supérieur général de l'ordre, Lorenzo Ricci. Les Jésuites furent d'ailleurs rétablis par Pie VII en 1814. Clément XIV aurait prophétisé sa propre mort, sachant bien qu'en signant leur arrêt de mort il signait en même temps le sien. Effectivement, sa mort survint 14 mois plus tard.